Quand fond la neige (études)Tirages argentiques RC partiellement effacés, 26,5 x 19 cm, 30 x 40 cm sous passe-partout, 2013 - 2014.
WHEN THE SNOW MELTS — Partially deleted silver prints, 26,5 x 19 cm, 30 x 40 cm framed, 2013 - 2014. |
Collection Frac Provence-Alpes-Côte d'Azur
Collection Frac Provence-Alpes-Côte d'Azur
Il existe de nombreuses légendes, avérées ou légendaires, autour des lacs : villages engloutis pour la création de lacs artificiels, créatures qui vivraient en leur sein, noyades et malédictions... Ceux du Mercantour, utilisés pour cette série, ont des noms très chargés, comme s’ils représentaient des menaces : lacs noir, du diable, de la femme morte... Entourés des terrains rocailleux de ce massif, ils semblent enclavés dans des paysages lunaire. Le regard et la lumière ne passent pas à travers de ces étendues d’eau trouble, faisant d’elles des écrans sur lesquels il est possible de projeter de nombreux fantasmes.
J’ai effacé ces lacs de la surface d’images issues de la photothèque du Parc national du Mercantour avec du ferrocyanure de potassium, utilisé en retouche argentique, effaçant un liquide à l’aide d’un autre.
Le titre de la série est issu de l’aphorisme que l’on attribue à Shakespeare, « Quand fond la neige où va le blanc ? ».
Ces études m'ont permis d'expérimenter sur petits formats la série définitive visible ici.
J’ai effacé ces lacs de la surface d’images issues de la photothèque du Parc national du Mercantour avec du ferrocyanure de potassium, utilisé en retouche argentique, effaçant un liquide à l’aide d’un autre.
Le titre de la série est issu de l’aphorisme que l’on attribue à Shakespeare, « Quand fond la neige où va le blanc ? ».
Ces études m'ont permis d'expérimenter sur petits formats la série définitive visible ici.