Quand fond la neigeTirages argentiques partiellement effacés sur papier RC, virage au sélénium, 80 x 100 cm chaque. Pièces uniques, 2014 - 2017.
Série réalisée avec le soutien de la fondation nationale des Arts graphiques et plastiques et l'aide du parc du Mercantour. WHEN THE SNOW MELTS — 2014 - 2017, partially deleted silver prints, selenium toning, 80 x 100 cm each. Unique pieces, 2014 - 2017. |
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Collection Frac Provence-Alpes-Côte d'Azur
Collection Frac Provence-Alpes-Côte d'Azur
Il existe de nombreuses légendes, avérées ou légendaires, autour des lacs : villages engloutis pour la création de lacs artificiels, créatures qui vivraient en leur sein, noyades et malédictions... Ceux du Mercantour, utilisés pour cette série, ont des noms très chargés, comme s’ils représentaient des menaces :
Lacs Noir, du Diable, de la Femme morte... Entourés des terrains rocailleux de ce massif, ils semblent enclavés dans des paysages lunaire. Le regard et la lumière ne passent pas au travers de ces étendues d’eau trouble, faisant d’elles des écrans sur lesquels il est possible de projeter de nombreux fantasmes.
J’ai effacé ces lacs de la surface d’images issues de la photothèque du Parc national du Mercantour à l’aide de ferrocyanure de potassium, utilisé en retouche argentique, supprimant de fait une masse liquide à l’aide d’une autre.
Le titre de la série est issu de l’aphorisme que l’on attribue à Shakespeare, « Quand la neige fond, où va le blanc ? ».
Lacs Noir, du Diable, de la Femme morte... Entourés des terrains rocailleux de ce massif, ils semblent enclavés dans des paysages lunaire. Le regard et la lumière ne passent pas au travers de ces étendues d’eau trouble, faisant d’elles des écrans sur lesquels il est possible de projeter de nombreux fantasmes.
J’ai effacé ces lacs de la surface d’images issues de la photothèque du Parc national du Mercantour à l’aide de ferrocyanure de potassium, utilisé en retouche argentique, supprimant de fait une masse liquide à l’aide d’une autre.
Le titre de la série est issu de l’aphorisme que l’on attribue à Shakespeare, « Quand la neige fond, où va le blanc ? ».