Les Alpes fantastiques
Série de 14 tirages sur papier argentique 13,5 x 18 cm sous passe-partout encadrés au format 30 x 40 cm, complétés d’un tirage sur papier argentique 22,5 x 30 cm sous passe-partout encadré au format 50 x 60 cm. Cadres en aluminium ambré brossé, verres anti reflets et anti UV. Collection Frac Occitanie Montpellier pour l'exemplaire 1/3.
THE FANTASTIC ALPS — Series of 14 silver prints on baryta paper 13.5 x 18 cm, framed under passe partout 30 x 40 cm, completed with a silver print on baryta paper 22.5 x 30 cm, framed under passe partout 50 x 60 cm. Aluminum frames, anti-reflective and anti-UV glasses. Collection Frac Occitanie-Montpellier for the 1/3 edition.
THE FANTASTIC ALPS — Series of 14 silver prints on baryta paper 13.5 x 18 cm, framed under passe partout 30 x 40 cm, completed with a silver print on baryta paper 22.5 x 30 cm, framed under passe partout 50 x 60 cm. Aluminum frames, anti-reflective and anti-UV glasses. Collection Frac Occitanie-Montpellier for the 1/3 edition.
Comme beaucoup d’artistes, lors du premier confinement de 2020, je me suis retrouvée loin de mon matériel de travail, entourée de quelques livres. J’ai donc entamé un travail à partir de l’un d’entre eux, Alpinisme et photographie — 1860-1940, ouvrage collectif, Les éditions de l’amateur, 2006.
À chaque fois que je le parcours, je me surprends à penser que les grimpeurs qui y sont immortalisés ont quelque chose de mystique. Cela provient peut-être de leur regard, la plupart du temps porté vers le haut, ou leurs gestes, tendus et ascensionnels, à moins que cela ne soit dû à leurs costumes, très chics, presque endimanchés pour nos yeux contemporains. Lorsqu’ils posent devant l’appareil, ils utilisent souvent les cannes dont ils sont munis pour désigner un sommet ou le lointain. Certains fument la pipe.
J’ai rephotographié ces images, en intégrant les reflets offerts par la photogravure du livre, pour donner à ces personnages des airs d’explorateurs spirites, d’aventuriers du fantastique. J’ai souhaité ainsi révéler et fixer d’étranges rayons, des astres dédoublés sur panoramas. Quatorze de ces images sont tirées au format carte postale, reportées sur papier cartoline. Une quinzième, le seul paysage ne représentant pas de silhouette humaine, est tiré un peu plus grand, à la façon d’une vue à admirer en fin d’excursion.
À chaque fois que je le parcours, je me surprends à penser que les grimpeurs qui y sont immortalisés ont quelque chose de mystique. Cela provient peut-être de leur regard, la plupart du temps porté vers le haut, ou leurs gestes, tendus et ascensionnels, à moins que cela ne soit dû à leurs costumes, très chics, presque endimanchés pour nos yeux contemporains. Lorsqu’ils posent devant l’appareil, ils utilisent souvent les cannes dont ils sont munis pour désigner un sommet ou le lointain. Certains fument la pipe.
J’ai rephotographié ces images, en intégrant les reflets offerts par la photogravure du livre, pour donner à ces personnages des airs d’explorateurs spirites, d’aventuriers du fantastique. J’ai souhaité ainsi révéler et fixer d’étranges rayons, des astres dédoublés sur panoramas. Quatorze de ces images sont tirées au format carte postale, reportées sur papier cartoline. Une quinzième, le seul paysage ne représentant pas de silhouette humaine, est tiré un peu plus grand, à la façon d’une vue à admirer en fin d’excursion.