Mais où est donc Ornicar ?
Du 06 au 27 juillet 2013, galerie Les filles du Calvaire, Paris. Commissariat : Dominique Abensour.
"L’idée d’une photographie libérée de son lien avec le sujet est au cœur de la quête d’Isabelle Giovacchini. Au sein d’une pratique réellement expérimentale, elle cherche –dit-elle - un seuil « où l’image ne figure plus », où le discours s’effondre et le sens s’efface au profit d’un espace sensible. Dès ses débuts, Giovacchini renonce à l’appareil photographique pour recourir à. d’autres moyens capables de produire ou de reproduire une image – photogramme, radiographie, photocopie, miroir, projection…Son approche du médium donne toute sa place au phénomène photographique tout en investissant une dimension irrationnelle de ses procédés techniques. Nombre de ses expériences rendent hommage aux découvertes des inventeurs de la photographie. Ainsi les photogrammes de Mehr licht ( Plus de lumière) sont des transferts d’images de ciels dont le développement a été interrompu. Sans passer par un bain révélateur, ces images latentes, dont le fond et la forme sont inversées, déstabilisent nos habitudes perceptives."
Dominique Abensour, 2013
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